En toutes saisons, une balade s’impose dans ce parc, classé espace naturel sensible.

Ses 30 hectares de vergers, de prairies humides et d’espaces boisés sont un véritable havre de paix. Il faut dire qu’ci se dressait jusqu’au XVIIIème siècle, une des abbayes bénédictines les plus influentes d’Europe. Détruite en grande partie pendant la Révolution, il n’y a presque plus de bâtiments qui en attestent. Seul subsiste le travail incroyable qu’on fait les moines à l’époque, pour détourner le cours de l’Helpe, aménager des étangs et des viviers, des jardins et des lieux clos.

Vous avez la possibilité de rester sur les chemins aménagés en vous arrêtant parfois pour observer les oiseaux dans des cabanons spécialement aménagés, avec vue sur la roselière.  Ici c’est le paradis du martin-pêcheur, de la foulque macroule ou encore du héron cendré. 

En vous aventurant sur des chemins plus en herbe, du côté du bûcher, vous aurez peut-être la chance de voir la grotte de Louis de Blois. On raconte que cet abbé, ami d’enfance de Charles-Quint et grand réformateur, prenait plaisir à se poser à cet endroit, pour faire comme vous, ne rien faire, réfléchir et méditer.