« Ceux qui ne peuvent se rappeler le passé sont condamnés à le répéter. »

George Santayana

Le tourisme de mémoire dans l’Avesnois est fortement présent. Dans une zone frontalière porte d’entrée de la France, nous avons été au cœur des grands conflits historiques.

Pourquoi valoriser cette douloureuse Histoire ? Pour ne pas oublier ! Ces conflits ont forgé notre histoire commune et c’est un devoir de transmettre à la jeune génération, pour que surtout, elle ne reproduise pas les erreurs du passé.

Enfin, il nous faut honorer ces hommes et ces femmes tombés pour la paix.

Le fort de Leveau

En Avesnois, vous pourrez retracer cette histoire en découvrant les 4 principaux sites. Le musée du Fort de Leveau un magnifique fort consacré dans son ensemble à la Première Guerre Mondiale. De l’histoire locale à une vision plus globale du conflit, le quotidien des soldats et les conditions de vie des Poilus sont présentés des premiers jours de la guerre dans les forts Séré de Rivières à la boue des tranchées..

Le fort de la Salmagne

Le Fort de la Salmagne est un ouvrage fortifié de la Ligne Maginot dans le Nord.

La Salmagne est un des rares endroits où on peut voir, sur un même site, des fortifications Séré de Rivières et Maginot. Dans ce lieu insolite et atypique vous descendrez 30 mètres sous terre en immersion dans le quotidien des soldats en 1940.

CAMVS

La Nécropole d’ Assevent

La Nécropole nationale d’Assevent est un cimetière militaire franco-allemand. Elle abrite la sépulture de 1 819 militaires qui sont morts pendant la Première Guerre mondiale. La nécropole a été créée en 1916 à la demande de l’occupant allemand pour offrir une sépulture décente à tous les soldats tombés lors du siège de la place de Maubeuge en août 1914.

Le Mémorial Néo-Zélandais

Depuis de nombreuses années, la ville du Quesnoy commémore l’Anzac Day, le dimanche le plus proche du 25 avril. Une cérémonie de l’aube a également lieu à 6h du matin au cimetière néo-zélandais. Elle est organisée par l’ambassade néo-zélandaise, les Forces armées néo-zélandaises et la mairie. Mais pourquoi des néo-zélandais au Quesnoy ?

Le 4 novembre 1918, le 4ème bataillon de la New Zealand Rifle Brigade libère la ville occupée par les allemands en utilisant une tactique bien particulière afin de protéger le patrimoine Vauban.

Plutôt que de détruire les fortifications historiques par des tirs d’artillerie, il fut décidé à la place d’utiliser l’infanterie. Couverts par les tirs de mortiers et de mitrailleuses, et protégés par la brume et la fumée projetées par les Royal Engineers, les Néo-Zélandais avancèrent en direction des remparts extérieurs sous le feu des mitrailleuses et des tireurs embusqués ennemis. 93 soldats sont morts dans l’assaut. Depuis la commune est liée à la Nouvelle-Zélande et même jumelée avec la ville de Cambridge. Une histoire incroyable que nous ne manquerons pas de vous conter…